A l’heure du NO-CODE, vous allez dire que je n’ai rien compris, que je suis à la « ramasse »… Mais le site que vous consultez en ce moment même a été réalisé en php/html/css à la main d’un développeur amateur. Cet exercice de codage m’amuse finalement, tout en m’aidant à mieux comprendre comment tout cela fonctionne et en faisant travailler mon vieux cerveau pour éviter la sclérose… Gageons qu’en 2025, j’aurais le courage et le temps de bloguer à de nombreuses occasions quelques contenus qui pourraient vous intéresser.
Imaginez-vous en train de siroter un cocktail sur une plage des Maldives, sans bouger de votre salon. Pas de valises à faire, pas de billets hors de prix, et surtout, pas de coups de soleil. Science-fiction ? Pas sûr. La réalité virtuelle, autrement dit le métavers, pourrait révolutionner le tourisme. Mais peut-on vraiment remplacer une expérience réelle par une immersion digitale ?
Avant de foncer tête baissée dans un casque de réalité virtuelle (VR), rappelons que le métavers est un univers virtuel où l’on peut interagir, se promener, visiter des lieux. Il peut être une version numérique de la réalité. Ou carrément une fiction de type jeux vidéo.
Mais quels usages dans le domaine du tourisme ? Vous pouvez désormais explorer des destinations à travers des expériences immersives, visiter des monuments historiques reconstitués, ou encore assister à des festivals sans vous soucier de la foule et du prix des billets d’avion. Mais plus que le fait de remplacer une expérience réelle, le métavers touristique est un outil marketing. Il vise par exemple à susciter l'engagement des moins de 25 ans dans des activités de découvertes touristiques, en leur proposant une expérience interactive et adaptée à leurs habitudes numériques. Il peut servir à préparer un séjour en aidant au choix des monuments à visiter sur place ; en donnant accès à des lieux ou des parties de site inaccessibles en RL ; en permettant de revivre des souvenirs au retour de voyage.
Certaines destinations commencent déjà à exploiter cette technologie. Par exemple, la ville de Dunkerque a lancé des NFT sur le thème du vent dès 2023 pour son office du tourisme en lien avec la coupe du monde Kytesurf freestyle qui y était organisée. De leur côté, Charente Tourisme et le studio Wytland ont co-créé, avec des étudiants, un métavers pour valoriser leur destination touristique et attirer un public plus jeune et connecté. Une initiative qui a rallié d’autres Office du tourisme (Angoulême, Chatelaillon-plage, le CRT Nouvelle Aquitaine). La ville de Mandelieu-la-Napoule a quant à elle choisi de se virtualiser sur la plateforme Roblox, permettant ainsi aux visiteurs de découvrir des lieux emblématiques de la ville à travers des quêtes ludiques et interactives. Si vous réussissez à trouver certains objets comme des clefs, vous découvrirez le Château de La Napoule, la place de la Fontaine, la place de Capitou, ou encore la forêt de Mimosa… Attention, côté graphisme, nous ne sommes pas sur du photo réalisme avec Roblox. En revanche, le virtuel version 4K/3D pourrait également vous faire visiter des lieux qui n’existent plus, voire qui n’ont jamais réellement existé comme la Tour de Babel de Pieter Brueghel l’Ancien. En effet, Franz Fischnaller a exposé au WAICF une expérience artistique immersive inspirée de ce chef d’œuvre, dans lequel vous pouviez vous immerger.
Le débat est intéressant. Si le métavers permet une immersion visuelle et auditive, peut-on vraiment parler de voyage sans ressentir le vent sur son visage ou la saveur d’un bon plat local ? Voyager, c’est aussi s’imprégner d’une culture, échanger avec des locaux, sentir l’odeur des marchés, se perdre dans des ruelles improbables… Le virtuel a encore du chemin à faire.
Et si tout devenait accessible virtuellement, cela ne risquerait-il pas de freiner le tourisme réel et d’impacter économiquement les destinations qui en dépendent ? Mais d’un autre côté, la planète ne s’en porterait que mieux, non ? Moins de trajet en avion, de taxi, d’émission de gaz à effet de serre… Quoique les serveurs qui abritent les mondes virtuels ne sont pas toujours bons pour notre bonne vieille Terre.
Sources : Brief N°124 – Janvier 2025 / avec l’aide de ChatGPT / Internet / Google
Tourisme métavers : aperçu, avantages, exemples et plus
L'article explore le concept du tourisme dans le métavers, où les utilisateurs peuvent explorer des destinations virtuelles à l'aide de la réalité virtuelle (VR) et de la réalité augmentée (AR). Il met en avant les avantages, tels que l'accessibilité mondiale, la réduction des coûts de voyage et l'expérience immersive. Des exemples de destinations virtuelles et d'entreprises touristiques qui intègrent ces technologies sont également mentionnés. Le métavers représente ainsi une nouvelle frontière pour l'industrie du tourisme, offrant de nouvelles opportunités d'engagement et de marketing.
© Metaverse Tourisme
Métavers, une alternative éco-responsable au tourisme de masse ?
L'article discute de l'idée que le métavers pourrait offrir une alternative écoresponsable au tourisme de masse, réduisant les impacts environnementaux liés aux voyages physiques. En permettant de visiter virtuellement des destinations sans se déplacer, cette nouvelle forme de tourisme pourrait transformer l'industrie en réduisant les émissions de carbone et la surfréquentation. Toutefois, il soulève aussi des questions sur l'accessibilité et l'authenticité des expériences.
© Challenges - Metavers et tourisme écoresponsable
Métavers : allié ou ennemi du tourisme ?
L'article explore le potentiel du métavers comme allié ou ennemi pour le secteur du tourisme, notamment après les impacts de la crise sanitaire. Il souligne les opportunités offertes par la digitalisation et les technologies immersives, telles que la réalité virtuelle (VR), pour attirer et engager les touristes. Le métavers pourrait aider à surmonter des problèmes comme la saturation des sites et les effets négatifs du tourisme de masse, tout en offrant des expériences plus personnalisées et accessibles.
© Haas Avocats