A l’heure du NO-CODE, vous allez dire que je n’ai rien compris, que je suis à la « ramasse »… Mais le site que vous consultez en ce moment même a été réalisé en php/html/css à la main d’un développeur amateur. Cet exercice de codage m’amuse finalement, tout en m’aidant à mieux comprendre comment tout cela fonctionne et en faisant travailler mon vieux cerveau pour éviter la sclérose… Gageons qu’en 2025, j’aurais le courage et le temps de bloguer à de nombreuses occasions quelques contenus qui pourraient vous intéresser.
Valérie Telesca, artiste «materieiste», membre du Parc Des Arts, témoigne pour Lokazionel de son expérience des mondes virtuels.
«Expérience inoubliable que ma première exposition et surtout mon premier vernissage dans le monde virtuel. Une fois passés les caps de l’acclimatation spatiale (chutes et envols inopinés d’ avatars indomptables) et du troublant rôle de composition auquel nous contraint ce mode de communication, nous voilà propulsés dans un univers totalement étranger qui redéfinit la notion d’espace, exhorte l’intimité, nous pare d’une étoffe au charme d’universalité. Nous nous étonnons des prouesses de la technique qui offre une troisième dimension aux surfaces de nos œuvres. Nous nous grisons du pouvoir dont nous dote la téléportation, très utile pour la visite guidée dans laquelle nous entraînons nos convives. Ces derniers, venus des quatre coins du monde, créent en arrière-fond un brouhaha multilingue aux résonances cyborgiques qui ajoute au surréalisme de la situation. Rien à voir avec un vernissage dans le monde réel... Ici, j’y ai trouvé étonnamment amplifiée la qualité des échanges, leur pertinence, un peu comme si l’effacement de toute circonstance perturbatrice nous rendait moins superficiels. Une belle surprise ! Paradoxalement, le monde virtuel forcerait à une sorte de dépouillement rendant les choses plus essentielles. En résumé, la sensation de se retrouver face à de nouveaux repères, parfaitement inconnus….quel plus beau défi pour un artiste !? »