A l’heure du NO-CODE, vous allez dire que je n’ai rien compris, que je suis à la « ramasse »… Mais le site que vous consultez en ce moment même a été réalisé en php/html/css à la main d’un développeur amateur. Cet exercice de codage m’amuse finalement, tout en m’aidant à mieux comprendre comment tout cela fonctionne et en faisant travailler mon vieux cerveau pour éviter la sclérose… Gageons qu’en 2025, j’aurais le courage et le temps de bloguer à de nombreuses occasions quelques contenus qui pourraient vous intéresser.
La Vallée, dernier roman de Bernard Minier, est, comme les précédents, une réussite. Une écriture fluide, des personnages intéressants, attachants, une intrigue bien construite qui laisse le lecteur dans le doute (excepté un indice...). Le plus remarquable et qui donne corps au récit est le côté documenté de chaque scène. Gendarmerie, justice, médecine et même collectivités locales y sont décrites avec justesse et réalisme, il me semble. A noter qu’à longueur de chapitre, notre monde et notre pays en particulier sont décrits dans leurs plus mauvais jours. Politiques, réseaux sociaux, modèle économique... Est-ce l’auteur qui parle ? Ou seulement ses personnages ? Une lueur d’espoir apparaît enfin à travers la famille et l’amour en dernière page. Ouf ! Un tout petit regret sur l’épilogue de l’intrigue qui est expliqué en bloc par le coupable lui-même. Bonne lecture !
La Vallée, Bernard Minier, XO éditions, 21,90 euros, 522 pages, mai 2020.