A l’heure du NO-CODE, vous allez dire que je n’ai rien compris, que je suis à la « ramasse »… Mais le site que vous consultez en ce moment même a été réalisé en php/html/css à la main d’un développeur amateur. Cet exercice de codage m’amuse finalement, tout en m’aidant à mieux comprendre comment tout cela fonctionne et en faisant travailler mon vieux cerveau pour éviter la sclérose… Gageons qu’en 2025, j’aurais le courage et le temps de bloguer à de nombreuses occasions quelques contenus qui pourraient vous intéresser.
Il me paraît intéressant, compte-tenu de l’actualité, de partager un message que j’ai reçu le 3 avril 2025 un peu après 17 heures. Amateur de jeux de rôle depuis longtemps, je suis abonné à la lettre électronique d'une société américaine Steve Jackson Games (je suis fan de GURPS…). Habituellement, les courriels envoyés par cet éditeur de jeux annoncent les nouveautés, les promotions… Là, il s’agit d’une communication dont je vous laisse en découvrir quelques extraits.
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Le 5 avril, une taxe de 54 % entre en vigueur sur une large gamme de produits importés de Chine. Pour ceux d'entre nous qui créons des jeux de société, ce n'est pas seulement un changement de politique. C'est un bouleversement majeur.
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Certains demandent : « Pourquoi ne pas fabriquer aux États-Unis ? » J'aimerais bien. Mais l'infrastructure nécessaire pour soutenir la production de jeux de société à grande échelle – fabrication de dés spécialisés, découpe à l'emporte-pièce, composants en plastique et en bois personnalisés – n'existe pas encore ici. J'ai demandé des devis. J'ai parlé aux usines. Même quand la volonté est là, l'équipement, la main-d'œuvre et les délais ne le sont pas.
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Les tarifs douaniers, lorsqu'ils font partie d'une stratégie à long terme pour renforcer la fabrication nationale, peuvent être un outil efficace. Mais cela ne fonctionne que s'il y a un plan pour développer les industries nécessaires pour prendre en charge la production. Il n'y a pas de plan national en place pour soutenir la fabrication des types de produits que nous fabriquons. Il ne s'agit pas d'acier et de semi-conducteurs. Il s'agit de produits en papier, de carton, de jetons en bois, de plateaux en plastique et d'encre assortie en couleur. Ces nouvelles taxes imposent d'énormes coûts sans offrir d'alternatives, et cela coûtera plus cher aux consommateurs américains à tous les niveaux de la chaîne d'approvisionnement.
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Et si vous voulez aider, écrivez à vos élus. Vous pouvez trouver les coordonnées de votre représentant et de vos sénateurs sur house.gov et senate.gov. Demandez-leur comment ces nouvelles politiques aident les créateurs américains et les petites entreprises. Parce qu'en ce moment, on a l'impression que ce n'est pas le cas.
Traduction et illustration réalisée par Mistral.ia