Openlife, monde virtuel d'origine opensource lancée en 2008, est désormais recodée par son développeur australien Steve Sima-Aka - alias Sakai Openlife - et une minuscule équipe de sa société 3DX basée à Taiwan.
Pour accéder à OpenLife Grid, 3DX n'autorise que son propre viewer.
Après des hauts et des bas dus à la lenteur des améliorations, quelques acharnés confiants dont je fais partie peuvent témoigner aujourd'hui de la stabilité de cette grille qui offre d'autres avantages : une communauté cosmopolite qui entretient des relations respectueuses et solidaires, des fonctionnalités inédites.
- Sceneflip (possibilité pour une même région de 45 000 prims de changer de décor sur une région alternative - donc 90 000 prims disponibles et des scènes différentes utiles pour les spectacles ou les jeux de rôles…). Cette fonctionnalité est comprise dans le tarif de base d'une région qui n'excède pas une cinquantaine d’euros par mois ; mais l’on peut acquérir jusqu’à 5 sceneflips.
- Un système spécifique permettant de remplacer certains scripts et la consommation de ressources qu’ils entrainent : les SSO, pour la plupart délivrés gratuitement par 3DX.
- Des «Lite régions» de 4000 prims à plusieurs usages (de la simple utilisation pour résider et construire à la jonction de deux régions par des eaux navigables…) pour 15 euros par mois.
- Des parcelles privées à louer : compter en moyenne 10 euros par mois pour 3000 prims Enfin, les larges prims (100x 100), l'absence de lag et le fort potentiel de développement sont désormais des valeurs suffisamment sûres pour nous donner l’envie - les utilisateurs - de diffuser autour de nous l'intérêt de venir y séjourner durablement.
Le contenu lui même est fonction des apports des résidents, et les évolutions des fonctions à développer résultent de la consultation régulière de ceux-ci par le développeur. Mais les valeurs d'origine autour du projet Openlife et qui restent fortement portées par les pionniers sont d'offrir un monde «ouvert» le plus exempt possible des «moneymakers» venus enlaidir bien d'autres mondes virtuels, et de privilégier la création. Une région de sandboxes est également à disposition et l’on peut vivre gratuitement dans Openlife. De plus, 3DX n’autorise que son propre viewer-client et a passé un contrat spécifique avec la Société Second Inventory, ce qui dans les deux cas protège considérablement les contenus et leurs créateurs de tout pillage.
Des activités de divertissement sont maintenant en place pour accueillir les visiteurs «non builders» telle une chasse au trésor sur 18 régions dont la 2e édition a démarré le 1er février (Kiosk EUREKA à la région Danaus), une scène de musique live qui fonctionne tous les samedis depuis un an avec des artistes de haute qualité (Région Virtually live), une patinoire (Danaus), une aire de navigation (Blacksawan), une région spécialisée pour les jeux de rôle (Borderwatch), et actuellement en développement, un parc d'amusement interactif dans un monde de géants (Place for Friends)... D'autres régions thématisées offrent un régal pour les yeux telles Zanith, Phaedran, Nocturne, Over The Rainbow, Hathal Sur...
Openlife est avant tout un paradis pour des «builders» (bâtisseurs) comme moi qui aie tout appris là-bas grâce aux coups de mains des autres, mais je reste la seule française à ce jour… Il me semble que ce monde peut offrir une alternative à tous ceux qui ont exploré suffisamment ou se sont lassés de Second Life. La nature de la socialisation paraitra différente en raison de la taille: chacun se connaît dans la durée et participe à l’entente générale, soutient et contribue au développement avec le fondateur dans cette dimension artisanale qui en devient passionnante. En outre Openlife accueille à partir de 15 ans et peut donc permettre l’expérimentation de projets éducatifs. Si l’anglais est la langue officielle, mais nous avons un «translator» 58 langues...
Site Internet des résidents OpenLife.
Contact : Cheops Forlife, sur la région Gaia.