Quoi de plus normal quand on sait que «la pénétration des tablettes auprès des foyers avec enfants a plus que doublé, passant de 18% à 46%» selon une enquête Ipsos. Or, la même enquête Ipsos remarque que «Les jeunes équipés de tablettes ou de smartphones lisent plus que les non équipés (68% vs 58%)». Constat conforté par l'étude Audipresse «les hyper connectés (personnes qui possèdent un ordinateur, une tablette et un smartphone) lisent plus que la moyenne» et que «les titres lus en version numérique, le sont aussi en version papier pour 54% des individus» (Source : lecture-numerique.fr). De là à dire qu'en développant les accès aux versions numériques de leurs journaux et de leurs magazines, les éditeurs comme Fleurus ont toutes les chances de développer leurs ventes des versions papiers, il n'y a qu'un pas !
Attention toutefois à ne pas faire payer deux fois le même contenu comme le faisait déjà remarquer, Nick Ingelbrecht, directeur des recherches chez Gartner en 2011 : «Essayer de vendre le même contenu, sous des formes différentes risque de détourner les consommateurs qui ne souhaiteront pas payer deux fois pour la même chose.» Il ajoutait: «Quelque chose de plus compliqué qu’une simple substitution est en train de se mettre en place.» (Source : idboox.com) Le produit numérique se doit d'être plus riche que le produit papier en exploitant les technologies à sa disposition : animations, vidéos, sons, interactivités, partages... Pour revenir à notre éditeur Fleurus, les mois à venir nous diront si, au-delà d'une réelle attractivité de l'offre numérique en termes de prix et d'accessibilité (avec des applications Apple et Androïd), les «contenus numériques exclusifs» annoncés sur la page d'accueil sauront assurer le succès de cette proposition auprès de ses lecteurs.