Que devient Second Life depuis 2003 et ses années de gloire ? Lokazionel a posé la question au service presse de Linden Lab et voilà les éléments de réponse reçus.
La société déclare compter aujourd’hui plus de 23 000 régions actives, avec en moyenne, 750 000 visiteurs actifs par mois. La valeur globale des échanges financiers entre dans Second Life est restée stable à environ 500 USD pour 2018, un niveau similaire à celui des deux dernières années. Car n’oublions pas que le business est une activité importante dans ce monde virtuel. Et Brett Atwood, Director Marketing chez Linden Lab de nous déclarer : « Chaque année, les plus grosses activités affichent un chiffre d’affaire à six chiffres en dollars américains. Une poignée de personnes parmi les plus performantes génèrent une activité à sept chiffres par an en US dollars. Il s’agit généralement d’entreprises bien établies dans Second Life, notamment des spécialistes de l'immobilier virtuel, de la mode, des biens et des services. A noter que les dirigeants de ces entreprises réinvestissent largement leurs bénéfices dans Second Life. »
Fondée en 2016 par trois jeunes ingénieurs, la startup Bilberry a développé un système basé sur des algorithmes de deep learning, permettant de réduire l'utilisation d'herbicides sur les terrains agricoles. Grâce à des caméras embarquées directement sur le matériel de désherbage et d'un ordinateur de bord, la solution de Bilberry scanne le terrain, identifie en temps réel les mauvaises herbes, et contrôle automatiquement la pulvérisation. Ainsi, les désherbants ne sont pulvérisés que là où c'est nécessaire. Ce dispositif permet en moyenne aux exploitants de réaliser 80% d'économie, tant sur les quantités d'herbicides utilisés que sur les coûts associés.
En seulement deux ans, la jeune startup a connu une croissance exceptionnelle, et continue son développement à l'international, notamment en Australie. Une innovation et une réussite qui ont valu à Bilberry de recevoir, en octobre 2018, le Trophée CAP'TRONIC dans la catégorie Jeune Entreprise.
C'est en 2014 que Guillaume Jourdain, Hugo Serrat et Jules Bequerie, tout juste sortis d'école d'ingénieur, ont eu l'idée de développer une solution à base d'intelligence artificielle appliquée au secteur agricole. Après un an de recherches, d'études sur le terrain et de rencontres avec des exploitants et des coopératives, il est apparu que le traitement des mauvaises herbes constituait un problème majeur, tant en termes de coûts que d'impact écologique.
Les trois ingénieurs décident alors de développer un système permettant de localiser la pulvérisation des herbicides uniquement sur les mauvaises herbes. La startup Bilberry est créée et dépose ses premiers brevets dès 2017.
« Notre solution permet de réaliser en moyenne 80%, explique Guillaume Jourdain. Par exemple, une pulvérisation initiale de 100 litres d'herbicides par hectare, peut être réduite à 20 litres par hectare. Sur de grandes surfaces agricoles, on peut rapidement réaliser des économies de dizaines de milliers de litres de glyphosate, et de millions de litres d'eau. »
Depuis sa création en 2016, Bilberry a dépassé le million d'euros de chiffre d'affaires, a multiplié ses effectifs par six et a déposé cinq brevets européens. Présent en France, en Allemagne, aux Pays-Bas et en Bulgarie, la jeune startup a commencé l'année dernière à commercialiser sa solution en Australie, où elle est à l'œuvre en ce moment-même pour le désherbage d'été.
Depuis décembre 2018, près de 7 000 hectares de terrains ont d'ores et déjà été scannés en Australie. D'ici la fin de la saison de désherbage, au mois de mars prochain, plus de 20 000 hectares devraient avoir été couverts. A l'heure actuelle, les économies réalisées par les clients australiens sont de l'ordre de 90%.
« Notre objectif aujourd'hui, en termes de surfaces, se situe entre 5 000 et 30 000 hectares scannés sur deux mois, précise Guillaume Jourdain. Plus les surfaces sont grandes, plus la solution s'avère rentable pour l'exploitant. »
La startup a récemment reçu une subvention de 500 000 euros de la région Ile-de-France pour continuer à développer ses produits qui sont conçus à 100% en interne.
En octobre 2018, Bilberry s'est vue décerner le Trophée CAP'TRONIC dans la catégorie Jeune Entreprise, lors de la journée « Cap sur l'Innovation », l'un des évènements incontournables de l'année dans l'écosystème de l'innovation en électronique et logiciels embarqués.
CAP'TRONIC a permis à Bilberry, au moment de la création de l'entreprise, de finaliser son cahier des charges et de réaliser une étude technico-économique de son système. Cet accompagnement avait permis de créer les premières architectures systèmes.
Fujitsu transforme le parcours client en magasin, pour plus d’efficacité, grâce à l'Intelligence Artificielle (IA).
Avis d'expert par Stéphane Roder, CEO et Fondateur de AI Builders
L'introduction de l'intelligence artificielle va donner lieu à une nouvelle vague de modifications des chaines de valeur. La désintermédiation comme la réintermédiation sont des phénomènes destructeurs de valeur pour l'entreprise contre lesquels elle doit se prémunir dès aujourd'hui avec une stratégie offensive.
Il aura fallu plus de 15 ans aux entreprises, toute industrie confondue, pour comprendre que la digitalisation de leur environnement leur imposait de réaliser leur « transformation digitale ». En attendant, que n'avons-nous vu d'accidents industriels majeurs décimant des pans entiers d'industrie en quelques mois. Apple avec iTunes a ruiné les disquaires avant que le streaming ne les achève, Amazon a fait disparaitre de notre paysage nos bons vieux libraires et s'attaque maintenant à la grande distribution, Netflix avec son abonnement a réduit à la portion congrue les chaînes de la TNT, LastMinute a montré la voix de l'achat du voyage en ligne et décimé les agences de voyages sans parler de Booking qui fait la pluie et le beau temps de toute l'industrie hôtelière pendant que Airbnb la saborde gentiment.
La liste est trop longue mais en intégrant avec du retard les enjeux stratégiques de ces technologies du digital, ces industries, ces sociétés, aveuglées par leur position dominante et leur business model n'ont pas su prendre les positions à porter de main laissant de nouveaux intermédiaires digitaux venir s'insérer dans leur chaine de valeur ou les faire passer de vie à trépas. D'abord utilisés dans le domaine bancaire, ces concepts ont été repris par le marketing. On parle de désintermédiation quand l'intermédiaire disparait (les disquaires, ) et de réintermédiation quand un nouvel intermédiaire vient s'insérer dans une chaine de valeur (Booking, ).
L'Intelligence artificielle va faire de même dans des proportions et des ordres de grandeur d'une autre magnitude si nous n'y prêtons pas attention.
Au-delà du fantasme anthropomorphique que beaucoup voudraient attribuer à l'IA, cette technologie permet de reproduire quelques raisonnements et ouvre la voie à de nouvelles interactions avec la machine. Grâce à leurs facultés d'apprentissage, ces nouveaux algorithmes digitalisent des savoir-faire, des expertises et permettent de faire des recommandations en raisonnant sur un très grand nombre de paramètres, sur des contextes complexes, des signaux faibles et leur temporalité, l'historique. C'est ce que l'on appelle le caractère « prescriptif » de l'intelligence artificielle.
Cette nouvelle capacité à valoriser des données en produisant des recommandations doit être préemptée au plus vite à travers des offres prescriptives pour consolider des positions dans les chaines de valeur. Airbus vend aux compagnies aériennes de la maintenance prédictive basée sur les données qu'il récolte sur chaque avion et augmente la durée de vie des pièces plutôt que de les mettre au rebu sur des durées de vie fixes. Le constructeur de drone DelAir propose déjà des analyses des vidéos rapportées par ses drones pour déterminer le besoin d'élagage des voies TGV en reconnaissant la vitesse de pousse des espèces végétales présentes sur le parcours. Ces deux sociétés ont valorisé les données qu'elles produisent pour créer de nouvelles offres sans attendre que de nouveaux intermédiaires voient le jour et s'immiscent dans leur chaine de valeur.
Quand ces capacités prescriptives sont combinées avec du traitement du langage naturel, il est possible de rentrer dans des cas d'usage d'interaction simple avec l'humain comme par exemple la compréhension d'un besoin, puis d'un contexte pour déboucher sur une proposition personnalisée de produits. Les sociétés d'asset management, qui auparavant distribuaient leurs produits financiers à travers des conseillers en patrimoine, vont vendre en direct leurs produits aux particuliers. Dans une offre très complexe, le client disposera d'outils de conseil pour avoir accès à des recommandations de fonds adaptés à son profil d'investissement. En désintermédiant leur distribution, ces industriels écartent le risque de se faire réintermédier par un acteur qui pourrait intégrer leur savoir-faire avec de l'IA et capter une partie de la valeur en proposant leurs produits à la vente.
Les start ups sont les plus fragiles vis-à-vis de cette nouvelle vague de réintermédiation. Après avoir passé 4 ou 5 ans à faire du développement classique, conquérir un marché et atteindre l'équilibre, dans la très grande majorité des cas, l'IA est totalement absente de leur culture. Ces petites merveilles devront elles aussi se défendre pour ne pas disparaitre, écrasées par de nouveaux entrants utilisant les mêmes données avec une offre prescriptive. Il leur faudra elles aussi savoir se transformer. Un vrai challenge pour ces sociétés à la capacité d'investissement réduite ou plutôt un vrai souci pour leurs actionnaires et fonds d'investissement qui n'ont pas intégré ce besoin de financement.
Tous les acteurs de l'industrie vont être concernés par les effets de la possible réintermédiation prescriptive de leur chaine de valeur. Il ne leur faudra pas s'arrêter à la simple augmentation des métiers avec l'IA et intégrer au plus tôt cette analyse stratégique à leur Schéma Directeur IA pour éviter que ces opportunités ne se transforment à long terme en réel danger.
La Danske Bank et Teradata implémentent un moteur d'intelligence artificielle (IA) qui surveille la fraude en temps réel. S'appuyant sur le service de conseil Think Big Analytics de Teradata, la Danske Bank utilise maintenant un outil de machine learning avancé pour détecter des fraudes sophistiquées dans les paiements bancaires et mobiles.
Teradata annonce la création d'une plate-forme de détection des fraudes basée sur l'intelligence artificielle qui devrait atteindre 100 % de ROI dès la première année. Cette plate-forme a été réalisée par Think Big Analytics, société du groupe Teradata, pour la Danske Bank, leader des services financiers dans les pays nordiques. Le moteur d'intelligence artificielle utilise l'apprentissage machine (Machine Learning) pour analyser des dizaines de milliers de caractéristiques latentes, évaluer des millions de transactions bancaires en ligne, en temps réel, afin de fournir des informations exploitables sur les activités frauduleuses. En réduisant sensiblement le coût d'investigation des faux positifs, la Danske Bank augmente son efficacité globale et est maintenant en mesure de réaliser des économies substantielles.
«La fraude liée aux applications est un problème critique et une priorité pour les banques. Les criminels sont chaque jour plus perspicaces et utilisent des techniques d'apprentissage machine sophistiquées. Il est essentiel d'utiliser des techniques de pointe, telles que l'apprentissage machine (Machine learning) pour les arrête», explique Nadeem Gulzar, Directeur de la division Advanced Analytics de la Danske Bank. «La banque s'attend à ce que la fraude s'aggrave, à court et à long terme, en raison de la digitalisation croissante des services bancaires et de la prédominance des applications bancaires mobiles. Nous sommes conscients de la nécessité d'utiliser des techniques de pointe pour confondre les fraudeurs, non pas là où ils en sont aujourd'hui, mais là où ils en seront demain. Avec l'IA, nous avons déjà réduit le nombre de faux positifs de 50 % ce qui nous a permis de réduire de moitié les effectifs de détection des fraudes et de les réaffecter à des rôles de plus grande valeur.»
L'ancien système de détection des fraudes de la Danske Bank était largement fondé sur des règles artisanales, appliquées de manière proactive par l'entreprise, au fil du temps. Avec un nombre record de faux positifs - allant parfois jusqu'à 99,5 % du total des transactions - les coûts et le temps associés aux investigations étaient devenu énormes. L'équipe était surchargée de travail sans pour autant être efficace.
Think Big Analytics a commencé à travailler avec la Danske Bank à l'automne 2016. Ils ont apporté à leur équipe d'analyse avancée des connaissances spécialisées sur la façon d'utiliser les données pour apporter de plus grands avantages à l'ensemble de l'entreprise. Les deux équipes ont commencé à construire un cadre à l'intérieur de l'infrastructure de la banque puis ont créé des modèles d'apprentissage machine avancés pour détecter les fraudes au sein de millions de transactions par an et, aux heures de pointe, au sein de centaines de milliers de transactions par minute. Pour assurer la transparence et favoriser la confiance, le moteur comprend une couche d'interprétation au-dessus des modèles d'apprentissage machine, qui fournit des explications et une interprétation de l'activité de blocage.
En termes de modélisation, les cas de fraude restent très rares, avec environ un cas de fraude pour 100 000 transactions. L'équipe a réussi à réduire de 50 % les faux positifs des modèles. En même temps, ils sont capables de capturer davantage de fraudes. Le programme anti-fraude de la Danske Bank est le premier à utiliser des techniques d'apprentissage machine tout en développant des modèles d'apprentissage profonds pour tester les techniques.
«Toutes les banques ont besoin d'une plate-forme d'analyse avancée et évolutive et d'une feuille de route et d'une stratégie pour la digitalisation afin de faire entrer la science des données dans l'organisation», estime Mads Ingwar, Directeur des Services Clients de Think Big Analytics. «Pour les transactions en ligne, les cartes de crédit et les paiements mobiles, les banques ont besoin d'une solution temps réel. La plate-forme anti-fraude basée sur l'IA que nous avons développée en collaboration avec la Danske Bank évalue les transactions entrantes en moins de 300 millisecondes. Lorsque les clients sont à la caisse du supermarché, le système peut évaluer la transaction en temps réel et fournir des informations immédiatement utilisables. Nous allons commencer à voir ce type de solution dans toutes les organisations du secteur des services financiers.»
Anki, entreprise spécialisée dans la robotique et l'intelligence artificielle grand public, a annoncé aujourd'hui que Cozmo, son robot qui a déjà connu un immense succès aux États-Unis (deuxième meilleure vente du secteur des jouets haut de gamme de Noël 2016 aux États-Unis*), sera disponible en France à partir du mois de septembre 2017.
Matterport présente un appareil photo tout-en-un et ajoute à l'appareil photo 3D leader du marché de nouvelles fonctionnalités photographiques 2D à haute résolution pour l'impression et la numérisation. Il inclut des images en 2D de résolution supérieure, des visites guidées en réalité virtuelle (RV) et en 3D, des images à 360 °, et une capacité de zoom en ligne considérablement plus élevée.
Immersive Factory annonce de la sortie prochaine de la première plateforme en réalité virtuelle dédiée HSE (Hygiène, Sécurité et Environnement).
BlendWebMix revient pour sa 5e édition les 26 et 27 octobre 2017 à la Cité Internationale, Centre des Congrès à Lyon. Deux jours pour s’imprégner de la culture web, découvrir les dernières tendances et faire se rencontrer les webmakers !
Trois entrepreneurs français lancent la première start-up permettant de visiter et louer son futur logement depuis chez soi.
La réalité virtuelle commence à faire couler beaucoup d’encre, traditionnelle comme numérique. Simple buzz ou réelle évolution technologique ? Gilles Raillard, directeur de l’agence NeoStory, confie son analyse à Lokazionel.
En avril dernier, la société Nuance Communications a dévoilé les chiffres de son étude exclusive sur les attentes des consommateurs en termes de services clients automatisés sur Internet ou mobile. Celle-ci révèle notamment que les consommateurs sont à la recherche de solutions dans lesquelles les services clients seraient davantage à l’écoute de leurs requêtes. Le contraire eut été étonnant non ? Mais Lokazionel a retenu une autre conclusion de cette étude : « 89% des consommateurs préfèrent s’adresser à un assistant virtuel intelligent avec qui ils peuvent engager une conversation interactive. En effet, les consommateurs sont favorables au développement des assistants virtuels qui sont capables d’anticiper leurs besoins et de répondre avec précision à leurs demandes » Et nous avons voulu en savoir plus sur ce phénomène d’agent virtuel en interrogeant Joël Drakes, ingénieur des ventes et expert en technologies de reconnaissance vocale chez Nuance.
Communiqué de L'Alliance
Les chercheurs d’Audencia Business School et de l’Ecole Centrale de Nantes rassemblés au sein de l’Alliance que forment les deux écoles ont mis en commun leurs expertises pour développer un dispositif pionnier qui pourrait révolutionner la recherche en marketing alimentaire. La réalité virtuelle est ainsi utilisée pour tester l’efficacité des rayons d’importance stratégique pour les enseignes de Grandes et Moyens Surfaces (GSM). En effet, les chercheurs ont mis en place au Centre de Recherche In Situ d’Audencia un supermarché virtuel que les étudiants ont testé durant une semaine pour faire leurs courses de produis alimentaires à l’aide d’un casque Oculus Rift.