A la veille de la diffusion des résultats de son 2e Baromètre des Cyberconsommateurs, et alors que se prépare l’élection présidentielle de 2012, Direct Assurance livre les résultats du volet politique de l’étude qui, pour la première fois, révèle le rapport des Français à l’E-politique.
De plus en plus plébiscité par les Français, le média Internet, consulté à 61% au moins deux heures par jour (en dehors de l’usage professionnel et de la consultation des courriels), joue désormais un rôle central dans la vie sociale des internautes.
En matière politique, 55% des internautes seraient prêts à voter en ligne pour une élection majeure. Les Français restent cependant prudents sur la faisabilité technique du vote à distance. En effet, les deux tiers doutent de la possibilité d’organiser une élection via Internet. Il est intéressant de noter que le vote en ligne est davantage plébiscité par les 25-50 ans (à 57%), que par les 15-24 ans qui sont plutôt tranchés sur la question avec 52% d’opinions favorables. L’écart se creuse plus encore entre les jeunes (15-24 ans) et leurs aînés (25-50 ans) quant à la possibilité d’organiser une élection on-line : et, contre toute attente, les jeunes sont les plus sceptiques (avec 26% vs 34%) !
Internet : incontournable mais peu interactif !
Dans le domaine politique, 78% des internautes accordent autant voire plus de crédibilité à Internet qu’aux autres médias. Bien que les médias classiques (presse écrite, radio, télévision) demeurent en 2011 plus crédibles en matière d’information politique, Internet, dont le taux de crédibilité frise les 80%, devient un média incontournable. D’ailleurs, un internaute sur trois a déjà consulté des sites ou blogs dédiés à la politique. Surtout la tranche des 15-24 ans.
Six internautes sur dix estiment qu’Internet peut les aider à comparer les programmes politiques, un sentiment encore plus marqué chez les jeunes (69%). Cependant, en matière politique, Internet est considéré par la grande majorité (63%) des Français comme peu interactif, un média (à sens unique) qui ne permet pas vraiment d’échanger ou de converser avec les candidats à l’élection présidentielle.
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